Vendredi 19 avril 2024

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Au sommaire de l’édition de ce vendredi 10 mars 2017 du journal ‘Amakuru y’Iwacu’

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10/03/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce vendredi 10 mars 2017 du journal ‘Amakuru y’Iwacu’
«Cette mesure vise la restauration des équilibres au sein des corps de défense et de sécurité.»
«Cette mesure vise la restauration des équilibres au sein des corps de défense et de sécurité.»

• Le porte-parole de l’armée, Gaspard Baratuza fait savoir que le caporal-chef Léon Niyonkuru, chauffeur pour la mission de maintien de la paix en Somalie, Amisom est allé à l’encontre de la réglementation de l’Amisom. En circulant seul à bord d’un véhicule en Somalie sans autorisation. C’est la raison de son renvoie au Burundi. « Je tiens à dire qu’il n’a pas été arrêté par le Service Nationale de Renseignement mais par la police militaire pour que l’on statue sur son cas.»

Ce démenti survient alors que certaines informations circulent sur les réseaux sociaux faisant état de l’arrestation de Léon Niyonkuru, « rapatrié pour des raisons inconnues. » A sa descente d’avion, il aurait été conduit à la police militaire par des éléments du SNR.

• La Résolution attendue du Conseil de sécurité sur le Burundi n’a pas finalement été votée. Le Conseil de sécurité des Nations-unies s’était réuni ce Jeudi à New York. Le dossier burundais figurerait à l’ordre du jour.

Le Conseiller spécial du Secrétaire général, Jamal Benomar, a estimé que la volonté du Président du Burundi, Pierre Nkurunziza, de briguer en 2020 un quatrième mandat risquerait d’intensifier la crise dans ce pays et d’accroître son isolement international.

Pour la délégation burundaise menée par l’ambassadeur du Burundi à l’ONU Albert Shingiro, l’évocation du 4ème mandat non annoncé du président est un traitement de deux poids deux mesures dont le Burundi est victime depuis 2015. Car une telle préoccupation n’a jamais été évoquée par une autre autorité de l’ONU pour des cas 4ème, 5ème, 6ème, 7ème.

• L’organisation de la société civile militant pour la bonne gouvernance et la bonne gestion économique, Parcem se dit inquiet par rapport aux décisions prises par les gouverneurs de province qui ne suivent pas la réglementation en vigueur au pays. Le président de cette organisation, Faustin Ndikumana indique que cela a pour conséquence l’instauration du pouvoir arbitraire qui ne protège pas la population. Il demande à ces gouverneurs de faire très attention par rapport à ces décisions.

Cela fait suite aux décisions que prennent les gouverneurs notamment celle d’empêcher la circulation des vivres vers d’autres provinces, celle de fixer les prix des produits différemment du prix habituel venant du ministère de commerce,…

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