– Au 3ème jour de la 33ème Session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies tenue depuis ce lundi à Genève, le président de l’ACAT, Me Armel Niyongere salue les conclusions d’Enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB).
Il demande qu’il y ait des actions concrètes et coercitives : «Le chapitre VII de la Charte des Nations Unies doit être appliqué, la CPI doit s’impliquer d’avantage. Il ne faut plus que les militaires burundais soient envoyés en mission de maintien de la paix».
Le conseiller en communication du président de la République, Willy Nyamitwe parle d’une mauvaise foi affichée au cours de cette session. «Il y a eu refus de publier le contre-rapport du gouvernement burundais ». Il fustige le projet de résolution sur le Burundi.
-Journée internationale du droit à l’information, le souhait du ministre burundais chargé de l’information, Nestor Bankumukunzi, est que les médias vandalisés dans la foulée du putsch manqué du 13 mais 2015 reprennent leurs programmes pour le bien de la population burundaise. Quelques habitants de la capitale Bujumbura rencontrés affirment qu’ils doivent se cacher pour écouter certaines émissions.
– Au moment où le ministère de l’Intérieur affirme que le nombre de rapatriés est d’environ 100.000 personnes et qu’il n’y a pas de nouveaux départs, le HCR parle de 33.000 rapatriés. Seules 4.000 personnes avaient un statut de réfugié.
-L’ONG locale Parcem (Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités) en appelle à l’intervention des experts pour évaluer les besoins surtout budgétaires avant le début effectif de cette année scolaire 2016-2017. C’était au cours d’une conférence de presse axé sur les défis actuels du système éducatif burundais : problème d’infrastructures, d’équipements, du manque criant d’enseignants et de la faible sensibilisation sur les reformes de l’école fondamentale.