Samedi 20 avril 2024

Iwacu Web Radio RNW Media

Au sommaire de l’édition de ce mercredi 28 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

[wonderplugin_audio id="246"]
28/06/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 28 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• Le gouvernement burundais appelle le facilitateur dans la crise burundaise, l’ancien chef d’Etat tanzanien Benjamin Mkapa, à respecter la parole donnée. C’est-à-dire le deadline qu’il s’était fixé d’avoir terminé les pourparlers inter-burundais avec ce mois de juin, une annonce faite à l’issue du round de février à Arusha.

Cette demande a été réitérée par le ministre burundais de l’Intérieur, Pascal Barandagiye au cours des questions orales à l’Assemblée nationale ce mercredi 28 juin. Il appelle l’ancien président tanzanien de faire son rapport et de rapatrier ce dialogue.

Le ministre de l’Intérieur était avec celui des Relations extérieures, celui de la Justice et celui en charge des Droits de l’Homme à l’hémicycle de Kigobe.

• Le chef de l’Exécutif burundais, Pierre Nkurunziza a indiqué annoncé ce mercredi 28 juin que désormais tous les discours adressés à la Nations seront en langue nationale, le Kirundi.

L’annonce a été faite ce mercredi 28 juin lors d’un atelier organisé par le ministère à la présidence chargé des Affaires Est Africaine pour marquer les dix ans d’entrée du Burundi dans cette communauté.

• «Les avocats et les leaders des associations de la société civile radiées qui ne cessent de déposer leurs plaintes à la CPI perdent leur temps parce que le Burundi s’est déjà retiré de cet organe», a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Thérence Ntahiraja. Selon lui, cette intention était déjà manifeste depuis 2015. «Leurs démarches n’engagent pas le gouvernement burundais», a-t-il fait savoir.

Ce n’est pas l’avis de Me Armel Niyongere, il est membre du Collectif des avocats des parties civiles qui a dernièrement adressé 98 nouveaux mandats au bureau du procureur de la CPI, ce qui porte à près de 800, le nombre total de mandats confiés à cet organe.

• Une sexagénaire a été tuée dans la nuit de ce mercredi 28 juin par son fils âgé de 41 ans sur la colline Butazi, commune Ndava dans la province de Mwaro.

Ce n’est pas tout, l’arme du crime, un manche de houe a été utilisé par le même homme pour assommer son frère, il est blessé, ses jours ne sont pas en danger.

L’administration à la base parle de sorcellerie à l’origine de ce crime. Le parricide accuse sa mère d’avoir empoisonné son épouse le rendant veuf. Une peine de 25 ans de servitude pénale, tel est le verdict à l’issue d’un procès en flagrance contre ce parricide.

• «Il n’y a pas de chasse aux sorcières à l’Ecobank», a annoncé Victor Noumoué, directeur général de cette institution bancaire dans la matinée de ce mercredi 28 juin au cours d’une conférence de presse.

«Le nombre de 180 personnes à licencier à Ecobank qui a circulé sur les réseaux sociaux n’est que mensonge. La mesure pourrait toucher une cinquantaine d’employés. Le chiffre peut diminuer ou augmenter », a-t-il indiqué.

La banque Ecobank group a lancé, au mois de mars dernier, le programme de digitalisation au Burundi. Le directeur général de cette Banque clarifie quant à l’application de cette stratégie et tranquillise ses employés que tout se fera en respect de la loi. Cette digitalisation vise entre autres l’élargissement de la clientèle et l’octroi des facilités à cette dernière.

• L’Olucome (organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques) appelle le ministère de l’Intérieur à revoir l’octroi du marché de ramassage des ordures ménagères à la compagnie ’’Bujumbura Clining Company’’.

Selon Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, cette société demande beaucoup d’argent aux différents ménages au vu de la somme que les anciennes compagnies demandaient. Selon lui, ce n’est pas également compréhensible que le travail qui était effectué par 18 sociétés soit confié à une seule.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Archives des émissions

Retrouvez toutes les archives de nos émissions.