• 16 mois sans nouvelles de Jean Bigirimana, journaliste du Groupe de presse Iwacu. Jean Bigirimana a été enlevé le 22 juillet 2016 dans la zone Bugarama de la province Muramvya. Les informations sur place indiquent qu’il est monté à bord d’un véhicule pick up qui appartiendrait au service national des Renseignements même si la police a démenti ces allégations. Le Groupe de presse a porté plainte contre x et le ministère de la justice indique que les enquêtes sont en cours. Sa famille menacée s’est exilée.
• L’ancien chef d’Etat Burundais, Sylvestre Ntibantunganya conseille à la médiation du conflit burundais de bien identifier les parties à inviter qui peuvent apporter une valeur ajouté à ce dialogue. Autre chose, le président Ntibantunganya dénonce la politique de la chaise vide. Il demande aux partis et acteurs politique invités au prochain round d’y participer afin d’évoquer toutes les questions qu’ils jugent pertinentes pour une solution à la crise burundaise.
• Le président du parti Uprona dit avoir apprécié le comportement du président Robert Mugabe. Abel Gashatsi estime que ce dernier a marqué le Zimbabwe et toute l’Afrique. Il assure que Mugabe s’est démarqué en démissionnant même si cela s’est fait après résistance, ce que d’autres présidents ne font pas.
Le parti Sahwanya Frodebu quant à lui demande aux chefs d’Etats africains de tirer les leçons de la démission forcée du président Zimbabwéen et ne plus s’éterniser au pouvoir. Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Frodebu prévient : tout président qui voudrait se maintenir au pouvoir par n’importe quel moyen, risque de vivre le même sort que le président Mugabe.
• La Confédération des syndicats du Burundi (COSYBU) déplore l’ignorance du gouvernement face à la question relative au gel des anales, des primes et indemnités conjoncturelles. C’est du moins ce qu’indique la secrétaire exécutive de la Cosybu. Marie Bukuru précise que c’est une violation flagrante des lois et règlements par le gouvernement dont il est lui-même responsable. Et de demander à ce qu’il y ait annulation de cette mesure qualifiée d’injuste.