Mardi 19 mars 2024

Iwacu Web Radio RNW Media

Au sommaire de l’édition de ce mercredi 21 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

[wonderplugin_audio id="240"]
21/06/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 21 juin 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• L’épouse du journaliste du Groupe de Presse Iwacu, Jean Bigirimana disparu le 22 juillet 2016 est encore une fois sous menace. Un tract contenant des intimidations et des menaces de mort a été trouvé ce mercredi 21 juin à Kamenge devant la propriété où Mme Godeberthe Hakizimana habite avec ses deux enfants.

Elle demande qu’elle soit protégée. «Je vis la peur au ventre. Je ne suis pas libre de mouvement comme tout autre citoyen par peur pour ma sécurité depuis l’enlèvement de mon mari par des inconnus», a-t-elle lancé.

Ce cri de détresse a été entendu par la police, elle appelle l’épouse du journaliste Jean Bigirimana de se confier à un poste de police le plus proche. «C’est pour que des enquêtes soient menées afin de prendre des mesures visant à assurer sa sécurité», a appelé le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye.

• Le nouvel envoyé de l’ONU au Burundi, l’ancien président burkinabé Michel Kafando est attendu à Bujumbura la semaine prochaine.

Selon l’opposant politique, Tatien Sibomana, il faut que cet émissaire puise convaincre le gouvernement burundais à se mettre autour de la table des négociations avec l’opposition pour dénouer la crise actuelle.
Ce n’est pas l’avis de Kefa Nibizi, président du parti Frodebu Nyakuri, proche du pouvoir. D’après lui, il faut que ce diplomate fasse tout pour rétablir les bonnes relations entre Bujumbura et la représentation de l’ONU au Burundi.

• Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police burundaise, un pêcheur burundais répondant au nom de ’’Jackson Ndayikengurukiye a été enlevé ce matin par des militaires rwandais à Ruhwa’’ au nord-ouest du Burundi. C’est à la frontière entre le Burundi et le Rwanda.

D’après un communiqué du ministère de la Sécurité publique, «ces militaires ont d’abord tiré cinq coups de feu en l’air et les deux pêcheurs (Jackson Ndayikengurukiye et Bucumi) qui revenaient voir leurs pièges à poisson dans la rivière Ruhwa ont été pris de panique et se sont enfuis séparément : Bucumi s’est dirigé du côté burundais et Jackson Ndayikengurukiye s’est jeté dans la rivière Ruhwa d’où ces militaires l’ont sommé de les suivre, ce qu’il a fait».

Selon toujours ce communiqué, «des Burundais proches de cette frontière avaient entendu des coups de feu de l’autre côté de la rivière Ruhwa au Rwanda vers 21 heures et demie».

• Les médias burundais ont été sommés ce mercredi 21 juin de signer un cahier de charge avec le Conseil national de la communication (CNC). Un délai a été fixé : les organes publics et privés n’ayant pas signé de convention actualisée avec le CNC, ont jusqu’au 31 juillet 2017 pour s’y conformer sous peine des sanctions prévues par la loi de la presse.

C’est un avertissement contenu dans un communiqué demandant à tous les organes de presse exerçant sur le sol burundais de respecter cette mesure. Selon Aimée-Divine Niyokwizigirwa, vice-présidente et porte-parole du CNC, d’après les enquêtes menées dans tous les médias, le constat est que jusqu’aujourd’hui certains organes de presse n’ont pas de cahier de charge actualisé signé avec cette institution.

Le CNC rappelle que «la signature des cahiers de charge au CNC est un préalable pour tous les organes de presse de communication opérant au Burundi».

Ce n’est pas tout comme exigence : «Tous les organes de presse dont les cahiers de charge ne sont pas actualisés et signés par la CNC sont priés de les mettre à jour sans délai sous peine de se voir considérés comme œuvrant dans l’irrégularité».

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Archives des émissions

Retrouvez toutes les archives de nos émissions.