• Le membre du parti Cndd-Fdd, Melchiade Nzopfabarushe a été relâché ce mercredi. Il était emprisonné à la prison centrale de Mpimba depuis la fin du mois d’avril où il purgeait une peine de 3 ans de prison et 600 000 francs burundais d’amende à l’issue d’un jugement en flagrance. Ce cadre du parti au pouvoir comparaissait pour « atteinte à la sécurité intérieure et menace contre les personnes » Le procureur près le tribunal de Grande Instance de Bujumbura s’était appuyé sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux pour l’arrêter. Il lui était reproché de tenir des propos menaçants contre ceux qui osent s’opposer au prochain referendum constitutionnel du 17 mai. Le Cndd-Fdd s’était officiellement désolidarisé de ce responsable.
• Journée mondiale du réfugié célébrée ce mercredi. Les réfugiés burundais qui ont fui le pays pour se rendre dans les pays limitrophes disent vivre dans des conditions difficiles. Un des réfugiés burundais vivant actuellement dans le camp de Nyarugusu, en Tanzanie indique vivre privé de liberté comme dans une prison. La ration alimentaire est insuffisante. Pour rappel, le HCR indique que plus de 300 mille réfugiés burundais sont en Ouganda, Rwanda et en Tanzanie
• Plus de 42 millions de dollars américains, telle est la somme nécessaire pour le plan d’action de réduction des risques des catastrophes au Burundi. Selon la déclaration faite par le président de la Plateforme nationale pour la prévention des catastrophes, ce mercredi lors d’un atelier organisé par le ministère de la Sécurité publique en charge par ailleurs de la gestion des catastrophes.
Les participants ont émis des recommandations telles que la mise en place d’un organe autonome pour l’évacuation des habitants se trouvant dans des zones en danger.
Le ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, Alain Guillaume Bunyoni indique que l’exécution de ce projet a été prévue dans le plan d’action 2018-2021.