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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 2 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’.

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02/11/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 2 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’.

une•Au moment où le monde entier célèbre ce 2 novembre la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, l’OPB (Observatoire de la presse au Burundi) se dit consternée.

«Cette journée nous interpelle au vu de ce qui s’est passé avec la disparition du journaliste Jean Bigirimana du Groupe de presse Iwacu et de l’assassinat de journaliste de la RTNB, Christophe Nkezabahizi et de toute sa famille», s’indigne Innocent Muhozi président de cet organe d’autorégulation, aujourd’hui en exil.

«Ce n’est pas tout, plusieurs journalistes sont intimidés et des dizaines d’autres ont été forcés à l’exil. Il faut que les responsables de ces crimes et de ces violations soient un jour traduits devant la justice pour ne pas perpétuer l’impunité».

Contacté par Iwacu, le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi affirme que la protection des journalistes est garantie comme pour tout autre citoyen. Il appelle les hommes des médias au respect de la loi.

Selon lui, les enquêtes sur la disparition du journaliste Jean Bigirimana et sur l’assassinat de journaliste de la RTNB, Christophe Nkezabahizi se poursuivent.

•Un motard a été tué ce mercredi 2 novembre vers 8 heures du matin à Gihosha dans la commune Ntahangwa par des hommes non identifiés. Selon des témoins sur place, une personne s’est fait passer pour un client.

«Elle était en complicité avec une autre personne qui était armée et quand cette moto est arrivée à la hauteur de ce type armé, il a tiré et les deux hommes se sont emparés de cette moto».

Le corps de ce motard a été conduit à la morgue de l’hôpital Roi Khaled. Les habitants de Gihosha demandent à la police de renforcer la sécurité dans ce quartier.

•Les transporteurs en mairie de Bujumbura grognent après la mesure de payer mensuellement le stationnement des véhicules rémunérés. «Nous ne sommes pas à mesure de payer une somme de quinze mille francs par mois alors que nous payons quatre mille francs chaque trimestre de taxe municipale», s’insurgent les quelques taximen rencontrés.

Ils demandent que cette mesure soit suspendue ou que les autorités municipales écoutent leurs doléances afin de prendre une mesure consensuelle.

Même son de cloche pour l’Atrabu (association des transporteurs du Burundi. Le président de cet organe dit ne pas comprendre pourquoi le maire de la ville a pris cette mesure sans associer les concernés.

Selon Bosco Minani, il faut des pourparlers avant l’application de cette décision, qui pour lui devrait avoir d’autres mesures d’accompagnements afin que les transporteurs ne travaillent pas à perte.

Chaque mois, les véhicules de transport rémunérés devront payer suivant leurs catégories. Pour les camions remorques le droit au parking varie entre 30.000 Fbu et 100.000 Fbu. Pour les bus de transport et taxis voitures, le montant à payer varie entre c’est entre 30.000 Fbu et 15.000 Fbu. Pour les taxi-motos, c’est 5.000Fbu tandis que taxi-vélos payeront 2.000 Fbu.

Pour les véhicules de transport non rémunérés, le ticket a été fixé à 300 Fbu pour un stationnement ne dépassant pas une heure. Pour toute une journée, le prix est de 2.000 Fbu.

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