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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 15 février 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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15/02/2017 Edition : 2

jeau-claude-karerwa• Le Gouvernement du Burundi boycotte le dialogue inter-burundais qui aura lieu du 16 au 18 février à Arusha. En cause, la liste des participants qui n’a pas respecté la souveraineté du Burundi et les textes et lois internationaux, notamment la résolution 22 48 du Conseil de Sécurité sur les dialogues. Jean Claude Karerwa Ndezako, porte-parole adjoint du président de la République évoque également la participation de l’émissaire du Secrétaire Général des Nations-Unies, Jamal Benomar dans ces pourparlers alors que le gouvernement Burundais l’a récusé, l’accusant d’être partial dans le conflit Burundais.

Les leaders des partis politiques vivant au Burundi et conviés au dialogue inter burundais de ce 18-6 au 18 février ont répondu à l’invitation ce mercredi.

Pour le parti au pouvoir, la première chose est de savoir pourquoi il y a ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise qui ont été invités.

Evariste Ndayishimiye, secrétaire General du parti Cndd-Fdd dit qu’il va à Arusha pour demander aux politiciens en exil non poursuivis par la justice de rentrer pour préparer les élections de 2020.

Certains membres de la plate-forme de l’opposition CENARED affirment qu’ils vont prendre part à ce dialogue qu’ils jugent inclusif à voire la liste des participants .D’autre part il y a ceux qui parlent d’une décision du directoire de cette plate-forme de boycotter ce dialogue organisé par le facilitateur Benjamin Mkapa déjà récusé par cette plate-forme.

• Les manifestations ont eu lieu dans les camps de Nakivale en Ouganda. Ces manifestations visaient le ministre burundais de l’Intérieur et de la Formation patriotique, Pascal Barandagiye en visite en Ouganda. Cette visite a pour objectif de convaincre ceux qui ont fui la crise de 2015 de rentrer. « Ces gens qui sont dans les camps ici à Nakivale ne sont pas poursuivis par la justice. Ils n’ont rien fait de mal au Burundi. Ce sont donc des gens qui ont fui la peur. Nous sommes donc ici pour leur donner les garanties qui puissent leur permettre de rentrer », a-t-il expliqué.
Le gouvernement ougandais assure de son côté que les rapatriements se feront sur la base du volontariat « Ceux qui voudraient rester en Ouganda, ces réfugiés, nous devrons les diriger vers l’immigration. On leur donnera un visa pour rester ici trois mois et si leur visa est expiré nous leur demanderons gentiment de rentre ». 45 000 Burundais se trouvent en Ouganda selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

• L’indice de la démocratie ; un indice d’un groupe de presse économique britannique (The Economist group) classe le Burundi dans un groupe des régimes autoritaires en 2016. Selon cet indice, Le Burundi est un régime autoritaire depuis 2012.

Au sein de la Communauté Est Africaine, il est dans le même que le Rwanda. Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie se trouvent sur une liste des régimes hybrides.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Kévin

    c’est la politique Burundaise

  2. gihugu

    Régime autoritaire , dictateur ou génocidaire ?

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