Mardi 16 avril 2024

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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 15 août 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

15/08/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 15 août 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• «Avec la nouvelle Constitution, le retour à Arusha pour les pourparlers inter-burundais est dépassé», tels sont les propos du porte-parole et assistant du ministre de l’Intérieur tenus ce mardi 14 août au cours d’une synergie des médias. Le débat portait sur la Feuille de route de Kayanza décriée par l’opposition.

Outre ce représentant du gouvernement, il y avait autour de la table le porte-parole du parti Sahwanya-Frodebu, Phénias Nigaba, le président du parti Uprona, Abel Gashatsi et un délégué de la Coalition Amizero y’Abarundi, Tatien Sibomana.
Selon Térence Ntahiraja, le dialogue inter-burundais externe appartient au passé. C’est au moment où des émissaires du facilitateur dans le dialogue inter-burundais d’Arusha sont attendus à Bujumbura ce vendredi.

Le porte-parole du ministre de l’Intérieur l’a confirmé et il a tenu à être clair : «Ce n’est pas à nous d’aller à Arusha mais c’est plutôt au facilitateur de venir à Bujumbura».
Pour Térence Ntahiraja, ceci permettrait à parachever ces pourparlers inter-burundais, vider les questions de divergence afin de cheminer avec quiétude vers les élections de 2020. «C’est comme la mise sur pied d’un cadre légal des élections avec notamment une nouvelle Ceni élargie à 7 commissaires, la mise en place d’un environnement propice comme le retour au bercail des hommes politiques en exil, non pas les 34 poursuivis par la justice burundaise qui sont».

L’envoyé de la Coalition Amizero y’Abarundi ne l’entend pas de cette oreille. Pour Tatien Sibomana, un atelier convoqué par le ministre de l’Intérieur, avec son manque criant de neutralité connu, ne peut pas être comparé aux pourparlers sous la houlette d’un facilitateur neutre. «C’est pourquoi Arusha reste la voie privilégiée pour le règlement de la crise burundaise».

D’après lui, la gestion et la conduite des élections de 2020 seront d’une importance capitale et déterminantes pour la paix et la stabilité dans notre pays. «Si la classe politique mène à bon port ce processus, c’est le salut pour tout un peuple mais si au contraire, elle négocie mal ce tournant décisif, c’est la catastrophe, l’enlisement de la crise».

• Un cadavre d’un homme a été retrouvé ce mardi 14 août flottant sur les eaux du lac Tanganyika dans la zone Kizuka en province de Rumonge. Selon des sources locales, l’administration n’a pas pu identifier cette personne. Les autorités ont pris la décision d’enterrer ce corps sans vie arguant qu’il commençait à se décomposer. Ce n’est pas tout comme raison avancée, il y avait également la crainte que les eaux du lac ne soient souillées alors que la population n’a d’autres sources d’eau que le Tanganyika.

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