• Un groupe d’hommes armés non encore identifié a fait irruption avant le lever du soleil, ce mercredi, dans les bureaux du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme au Burundi.
Selon les sources rencontrées sur place, 6 hommes armés ont d’abord menacé les agents de sécurité qui montaient la garde avant de s’introduire dans les enceintes de ces bureaux situés au quartier Rohero. Le mobile de leur effraction demeure pour le moment inconnu. Les agents de sécurité ont été emmenés par la police pour interrogatoire.
Le gouvernement burundais a depuis 2016 décidé de suspendre les travaux de ce bureau onusien des droits de l’Homme.
Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, indique que la police n’a pas d’informations faisant état d’une probable attaque survenue aux bureaux du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme à Bujumbura. Selon lui, il n’y a eu de plainte à ce sujet. Ce qui laisse entendre qu’il s’agit d’histoires fabriquées de toute pièce.
• Le parti UPD zigamibanga non reconnu par les institutions dénonce l’enlèvement de son membre, Léopold Habarugira. Selon le président de ce parti, Chauvineau Mugwengezo, cet enlèvement s’inscrit dans la logique d’un plan d’élimination des membres de l’opposition engagés à dénoncer les abus du pouvoir en place. Il demande aux autorités compétentes de se mobiliser pour retrouver les traces de Léopold Habarugira. La population est appelée à localiser l’endroit où il se trouverait.
Selon le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, la police n’est pas au courant d’un éventuel enlèvement d’un certain Léopold Habarugira. La police n’ayant pas reçu de plainte allant dans ce sens. Il ajoute que les forces de l’ordre ne sont pas impliquées dans cette arrestation. « Il n’y a pas eu d’arrestation de cet homme qui aurait été opérée par les forces de sécurité à cet endroit hier. »
• 4 personnes présentant des symptômes de choléra sont décédées à la colline Kagwema, commune Gihanga la semaine dernière. Selon le chef de la colline Kigwema, Marc Ngendakumana, une campagne de lutte contre cette maladie a été lancée. Il demande qu’une ambulance leur soit fournie pour dépêcher les malades rapidement à l’hôpital qui se trouve éloigné de leur circonscription.
Où sommes-nous ? Lorsqu’il y a un enlèvement ou une disparition, la police et le parquet se saisissent de l’affaire sans attendre la plainte ! Quel professionnalisme de nos services !