Mardi 19 mars 2024

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Au sommaire de l’édition de ce mardi 19 juin 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

19/06/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mardi 19 juin 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• L’assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Burundi. La Chambre basse du parlement avait la tâche d’adapter le règlement intérieur à la nouvelle Constitution. La disposition ayant créée polémique est l’article 19 que la commission de la défense et sécurité voulait modifier. Elle stipule en son alinéa 1, que « Le Bureau de l’Assemblée nationale comprend un président et deux vice-présidents. Il doit être multipartite.» Cette commission tablait sur la suppression de la dernière ligne : « Il doit être multipartite »

Les membres de la coalition Amizero y’Abarundi y ont vu un moyen d’exclure le premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale, Agathon Rwasa.
Après d’âpres discussions, le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda a tranché et la modification a été rejetée.

• L’exclusion des anciens chefs d’Etat du Sénat est interprétée différemment par la classe politique. Le nouveau règlement d’ordre intérieur du Sénat retire aux anciens chefs d’Etat leur statut de sénateurs à vie.

Kefa Nibizi, président du parti Sahwanya Frodebu Iragi rya Ndadaye soutient que le nouveau règlement fait respecter la nouvelle Constitution qui ne leur accorde pas le droit de siéger à la chambre haute du Parlement. Il signale que les anciens chefs d’Etat n’ont pas été élus comme d’autres sénateurs d’où la possibilité de les éjecter du sénat.
Pour Tatien Sibomana, acteur politique, c’est un acte illégal que le Sénat vient de poser. Les anciens chefs d’Etat siégeaient conformément à la Constitution de 2005. «Ils devaient jouir de leur mandat, selon l’Accord d’Arusha

• Dans une conférence de presse animée ce lundi, Gogo Hukportie, représentante du HCR au Burundi assure que les bailleurs ne débloquent plus suffisamment de fonds pour aider les réfugiés dans les camps ainsi que les rapatriés.

Elle a fait savoir que depuis la signature de l’accord tripartite entre le Burundi, la Tanzanie et le HCR, fin mars 2018, plus de 32 milles réfugiés burundais ont été rapatriés de la Tanzanie. Elle précise que la mobilisation des fonds va très lentement : cette année, 24 % de fonds ont été récoltés. « C’est très peu par rapport à tous les besoins. Malheureusement lorsque la crise dure, il y a une fatigue des bailleurs ». En Tanzanie, il reste à peu près 240 mille réfugiés burundais. Le Rwanda héberge plus de 83 mille et la RDC plus de 47 mille. De son côté, le Burundi héberge aussi des réfugiés étrangers composés de congolais et rwandais. En tout, ils sont à plus 72 mille réfugiés.

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