• L’office du Haut-commissariat des nations unies aux Droits de l’Homme au Burundi ferme définitivement ses portes. D’après le communiqué de presse sortie ce lundi, ce dernier précise que cette mesure intervient plus de deux ans après la décision du gouvernement prise le 11 décembre 2016, de suspendre toute forme de coopération avec l’Office du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme au Burundi.
Ce même communiqué laisse entendre que le gouvernement du Burundi a demandé au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme le 5 décembre 2018 de fermer son Office au Burundi. «Dans cette perspective, le Haut-Commissariat avait engagé avec le gouvernement des discussions sur les modalités pratiques de cette fermeture qui est devenue effective le 28 février 2019», peut-on- lire dans le communiqué de ce lundi.
• L’inspecteur général de la police nationale prend des mesures sécuritaires. Il s’agit notamment d’interdiction aux policiers de se rendre dans des bistrots en tenue de service et avec une arme. L’inspecteur général de la police met en garde ces policiers que celui qui va être appréhendé sera puni de façon exemplaire. Aucun policier n’a pas également le droit de détenir une grenade, sinon il sera traité de criminel. L’inspecteur général de la police nationale interdit également les policiers d’aller en congé avec des armes. Dans une correspondance adressée aux commissaires régionaux et à d’autres responsables au sein de la police, l’inspecteur général explique que ces mesures ont été prises en se référant aux rapports sécuritaires. L’inspecteur général de la police dit avoir constaté que les jets de grenades et les bavures des policiers prennent ces jours-ci une allure inquiétante.