Vendredi 29 mars 2024

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Au sommaire de l’édition de ce lundi 28 juin 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

28/06/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce lundi 28 juin 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• La commission a présenté ce mercredi 27 juin devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève son rapport sur le Burundi. Elle dénonce la persistance des violations des droits de l’Homme. Au total, plus de 380 entretiens ont eu lieu en tête à tête ou par téléphone avec les Burundais en exil ou résidant au pays. Ces entretiens s’ajoutent aux 500 témoignages rassemblés l’année dernière. La commission a dénoncé des exécutions, des extrajudiciaires, des disparitions forcées, d’actes de torture, d’arrestations et des détentions arbitraires visant des opposants au projet de modification de la Constitution,. Sont incriminés comme à l’origine de ces exactions, la police, des agents du Service national de renseignement et des Imbonerakure.

Le représentant permanent du Burundi à Genève a rejeté ce rapport et évoqué une commission devenue une caisse de résonnance de toutes les forces négatives. Selon Rénovat Tabu, le langage et le contenu subjectifs de ce rapport s’écartent cruellement de la qualité d’un travail scientifique et objectif qui devrait être le résultat d’un juriste aguerri que prétend être le président de cette commission.

• Le premier vice-président de l’Assemblée nationale indique que ne pas être surpris que Bujumbura rejette de tels rapports. « Il ne reconnaît jamais qu’il y a des problèmes au Burundi. » Pour Agathon Rwasa, c’est facile de dire que les contenus de ce rapport est un mensonge, le gouvernement devrait prouver pourquoi ce sont des mensonges. « Il devrait prouver que ces personnes qui disent avoir été torturées ne l’ont pas été. »

• Le président du parti Uprona indique qu’il faut reconnaître qu’actuellement, le pays est apaisé. « Dire que la situation est préoccupante au Burundi c’est une exagération. » Abel Gashatsi rejette les allégations faisant état d’un référendum émaillé de violations des droits de l’Homme. « Durant la campagne référendaire les politiques ont battus campagne dans tout le pays dans la tranquillité. »

• Dans un circulaire envoyé à tous les directeurs provinciaux de l’enseignement, la ministre de l’Education, Janvière Ndirahisha a pris la mesure d’interdire aux jeunes filles victimes de grossesse non désirée ainsi qu’aux garçons à l’origine de cet état l’admission à l’enseignement public et privé. Désormais, cette catégorie d’élèves aura le droit de suivre uniquement l’enseignement des métiers.

En réaction, la coalition des associations qui militent pour l’éducation pour tous, Bafashebige conteste la décision prise par le ministre de l’Education. Le président de cette coalition, Jean Samandari parle d’un recul de l’éducation et une discrimination. « Pourquoi les renvoyer vers les écoles des métiers ? »

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