• Certains habitants de la Colline Gasenyi qui ont perdu les leurs demandent la vérité sur les évènements qui se sont déroulés en 1972. Cela alors que la Commission vérité et réconciliation a commencé officiellement de déterrer les ossements des personnes qui ont été ensevelies dans une fosse commune de cette colline.
Clotilde Niragira, Secrétaire Générale de la CVR fait savoir que ce travail va s’étendre dans tout le pays.
• La présidence de la République du Burundi indique que le parti dont le président Pierre Nkurunziza est issu ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature. «Il encore tôt pour se prononcer.»
Le porte-parole adjoint du président, Jean Claude Ndezako demande au Secrétaire Général des Nations-Unies de prendre l’exemple de son prédécesseur et venir au Burundi s’enquérir de la situation qui prévaut au pays au lieu de se livrer aux rumeurs et spéculations.
Le secrétaire général de l’ONU s’est dit très préoccupé d’un éventuel 4ème mandat du président Nkurunziza. Antonio Guterres évoque, dans un rapport présenté au Conseil de sécurité jeudi 23 février, que la volonté du président Nkurunziza de briguer un autre mandat risquerait d’intensifier la crise et de saper les efforts collectifs en vue d’une solution durable.
• L’ancien président de la République, Sylvestre Ntibantunganya indique que lorsque les gens commencent à refuser de participer à des réunions dans un pays ou dans l’autre, cela montre à suffisance qu’il existe une tension entre ces pays. Il demande au Burundi et au Rwanda de régler les différends qui les opposent à fin d’assainir un climat propice à la circulation des personnes et des biens.
Cinq députés sur neuf, représentant le Burundi à l’assemblée législative de la Communauté de l’Afrique de l’Est, refusent de participer à la prochaine session. Celle-ci se tiendra au Rwanda du 5 au 17 mars prochain.
Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée, ces députés expliquent qu’ils craignent pour leur sécurité à Kigali. Une inquiétude liée, selon eux, aux relations diplomatiques difficiles entre le Burundi et le Rwanda.
Ces 5 députés sont tous issus du CNDD-FDD, le parti au pouvoir. Les 4 autres députés ont confirmé leur participation.
L’article 12 du règlement intérieur de l’assemblée législative de la CAE stipule qu’au moins 3 députés de chaque pays membre doivent assister aux sessions.