• L’armée burundaise espère pour bientôt le payement des arriérées d’indemnités dues aux militaires burundais déployés en Somalie dans le cadre de l’Amisom. Le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de la FDN (Force de défense nationale) fonde ses espoirs sur les rotations annoncées par la Commission de l’UA (Union Africaine) pour trois bataillons en mission depuis une année. Il s’agit des 40ème, 41ème et 42ème bataillons.
L’armée burundaise est appelée d’apprêter des hommes à envoyer en Somalie en remplacement des militaires en fin de mission. «La visite de pré-déploiement se sera faite conjointement pour le total de 2.301 hommes du 10 au 16 janvier 2017 tandis que la rotation se fera du 9 au 25 février 2017 pour les 931 militaires burundais et du 16 au 26 février 2017 pour les 1370 hommes », stipule une lettre de la Commission de l’UA envoyée à l’Ambassade du Burundi à Addis Abeba.
Le colonel Baratuza le confirme. C’est au moment où Bujumbura hausse le ton réclamant le paiement de ces arriérées d’indemnités dues aux militaires burundais déployés en Somalie. Il s’agit de 11 mois d’impayés.
• Muramvya : le procès en rapport avec l’assassinat de l’Honorable Hafsa Mossi, ancienne députée de l’Eala (East African Legislative Assembly), annoncé pour ce lundi a été reporté. Motif : les prévenus n’avaient pas d’avocats.
Il n’y avait que cinq accusés à la barre dont un étudiant de l’Iscam, le sous-lieutenant Éric Ndayishimiye, et l’ancien administrateur de Muyinga, Evelyne Izobiriza. C’est un dossier du Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa en itinérance. L’audience s’est déroulée dans les enceintes de la prison centrale de Muramvya.
A côté de cet assassinat perpétré le 13 juillet 2016 en zone Gihosha, au nord de a capitale Bujumbura, ces prévenus sont accusés par le ministère public «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et de participation à des bandes armées ». La défense a rejeté ces accusations lors des audiences en chambre de conseil.
• Une loi régissant la commercialisation, la consommation et la production de l’alcool serait bénéfique au Burundi. Tel est le souhait exprimé par Séraphine Manirambona, présidente de la coalition dénommée Bapa.
Elle regroupe 8 associations sans but lucratif plaidant en faveur de cette loi. «Les méfaits de l’alcool sont connus, il faut boire avec modération », appelle la présidente de Bapa.
