Jeudi 25 avril 2024

Iwacu Web Radio RNW Media

Au sommaire de l’édition de ce lundi 20 mars 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

[wonderplugin_audio id="155"]
20/03/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce lundi 20 mars 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

gv• Le torchon brûle l’UPD. Après l’élection de Kassim Abdoul au poste de président de ce parti à l’issue du congrès organisé ce weekend avec l’aval du ministère de l’Intérieur, Mme Marina Barampama, présidente de ce parti aujourd’hui en exil crie à l’imposture.

Ce membre du Cnared parle d’une tentative de Bujumbura de diviser ce parti. «Je ne reconnais pas ce congrès et par voie de conséquence ses résultats», s’insurge-t-elle. Elle accuse le nouveau président de l’UPD reconnu par le ministère de l’Intérieur d’être à la solde du pouvoir.

Selon Kassim Abdoul, l’UPD n’est pas une boutique de Mme Marina Barampama. «Je ne suis pas du tout instrumentalisé par le pouvoir, c’est plutôt elle qui porte le Cndd-Fdd dans son cœur pour avoir milité pendant longtemps au sein de ce parti», rétorque le nouveau président de l’UPD.

Selon lui, Mme Marina Barampama va à Arusha pour négocier son retour au sein du parti au pouvoir, pas pour les intérêts de l’UPD. «Il faut qu’elle rentre, elle n’est pas poursuivie par la justice».

• Le corps d’un officier de la police a été retrouvé ce lundi 20 mars dans la matinée près de la paroisse Saint Joseph de Ngagara, au Quartier III. Son corps ne portait pas de traces de blessures encore moins de contusion.
Il a été vite identifié, cet officier habitait à Ngagara, il s’agit du Colonel Charles Ndihokubwayo, il travaillait à Mitakataka à l’Institut Supérieur de Police, c’est dans la province de Bubanza, au nord-ouest du Burundi.

Selon des sources policières, il venait de Mitakataka avec ses collègues à bord d’un véhicule de la police. Ils l’ont déposé à Kinama avec un acolyte, il y avait eu messe à cet Institut.

Les deux auraient par la suite pris un taxi. « Mais curieusement le corps de cet officier a été retrouvé ce matin dans les enceintes de la paroisse Saint Joseph. Deux veilleurs de nuit de cette paroisse ont été appréhendés pour des raisons d’enquête», indique le porte-parole de la Police, Pierre Nkurikiye.

• Un officier de la police apparemment dérangé a tenté dans la nuit de ce lundi 20 mars de brûler vif toute sa famille : sa femme et ses quatre enfants, c’était vers une heure du matin. OPPI Vianney Nahimana a mis le feu à sa maison après avoir pris soin de fermer toutes les issues.

Son épouse a pu s’échapper et c’est elle qui a appelé la police à la rescousse. C’est grâce à son intervention que les enfants ont été dégagés de la maison en flammes. La police s’est heurté à la résistance de cet adjoint du chef de poste chargé des renseignements à Kanyosha, ce qui a compliqué sa tâche, mais il a été maîtrisé et arrêté.

Cet officier et deux de ses enfants ont été conduits à l’hôpital. Selon des sources policières, ce n’est pas la première fois que ce policier, un peu troublé, tente de tels actes.

• Après la décision du Ministère de l’Environnement d’accorder aux habitants du quartier de Gasenyi dans le périmètre où est érigé le palais présidentiel, un délai de 3 semaines pour dégager de ce site, ces derniers se lamentent.

«On ne peut pas être contre l’implantation de cette infrastructure importante dans notre quartier. Mais nous avons des inquiétudes liées au délai de trois semaines qui nous a été accordé pour vider les lieux», s’inquiète un de ces habitants rencontré ce matin.

«Douze jours qui nous restent, c’est peu même si on avait l’argent pour louer une autre maison ailleurs, ce délai ne suffit pas pour pouvoir emménager», se désole un autre habitant touché par cette décision.

«Il faut que nous soyons bien indemnisés selon les prix actualisés pour qu’avec l’argent reçu nous puissions construire ailleurs», appelle un autre résident de ce quartier se trouvant dans le périmètre du site qui va abriter le Palais présidentiel.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Archives des émissions

Retrouvez toutes les archives de nos émissions.