• Présentation ce lundi du rapport de la Commission internationale d’enquête sur le Burundi auprès du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme.
Lors de cette session, la délégation du gouvernement burundais a préféré quitter la salle avant la fin. Seul l’ambassadeur Rénovat Tabu, représentant permanant du Burundi à Genève était présent.
Différents pays représentés dans cette réunion ont plaidé pour le renouvellement du mandat de la Commission internationale d’enquête sur le Burundi. Une autre rencontre est prévue pour ce mardi.
• De son côté, le procureur général de la République décline les accusations de cette Commission. «Cette dernière indique que la justice burundaise n’est pas indépendante».
Pour le procureur Sylvestre Nyandwi, cette Commission d’enquête s’est basée sur des actes mensongers. Il demande à cet organe de reprendre ces enquêtes.
Signalons que les 3 experts onusiens membres de cette commission ont été dernièrement déclarés persona non grata sur tout territoire burundais.
Il s’agit du Sénégalais Doudou Diène, de la camerounaise Lucy Asuagbor et de la Britannique Françoise Hampson.
Même leurs prédécesseurs Pablo de Grief, Christoph Heyns et Sahli Fadel Maya ont subi le même sort en octobre 2016.
• Dans une conférence de presse animée ce lundi, le procureur général de la République a également signalé l’état d’avancement de 14 dossiers se trouvant en justice.
Parmi ces dossiers se trouve le cas de l’ancien journaliste de la RTNB Christophe Nkezabahizi assassiné avec toute sa famille en octobre 2015. Sur ce, le procureur a indiqué que le jugement a été déjà rendu.
L’autre dossier évoqué est celui de l’assassinat de Zed Feruzi qui fut président du parti UPD Zigamibanga. Concernant cette affaire, un jugement a aussi été rendu. Une personne a été condamnée à 20 ans de prison.