• Les opposants burundais ont décidé de tenir un même langage durant le 5ème round du dialogue inter burundais en perspective. Les représentants du Cnared, plateforme de l’opposition en exil, et les délégués de l’opposition interne se sont réunis du 21 au 23 septembre à Entebbe, en Ouganda.
Les opposants résidants au pays sont rassemblés depuis la dernière session d’Arusha dans ce qu’ils ont appelé «Groupe Ngurdoto». Agathon Rwasa en est le président, Evariste Ngayimpenda et Léonce Ngendakumana, respectivement premier et deuxième vice-présidents.
D’après le professeur Ngayimpenda, vice-président de la coalition des indépendants «Amizero y’Abarundi», ils ont abouti avec l’opposition externe à un mémorandum commun à transmettre à la facilitation. Il s’est gardé à tout commentaire sans être certain que le document est arrivé à destination.
• Le Sénat est préoccupé par les constructions anarchiques en Mairie de Bujumbura. Après une enquête menée, les sénateurs ont constaté que des maisons sont construites en violation des normes de l’urbanisme.
Des espaces verts sont attribués aux particuliers. Des constructions sont faites sur les installations de la Regideso ou sous les lignes électriques à haute tension et surtout aux alentours de la station d’épuration des eaux usées de Buterere.
Lors de la plénière de ce lundi, les sénateurs ont recommandé aux cinq ministres invités dont celui des Travaux publics, celui de l’Environnement, le ministre de la Sécurité publique et la Gestion des catastrophes, celui de l’Intérieur ainsi que le ministre de l’Hydraulique de l’Energie et des Mines, de prendre des mesures dans l’urgence pour remettre de l’ordre dans les constructions illégales et d’arrêter la création de nouveaux quartiers dans la plaine agricole de l’Imbo.
•7 élèves de l’école technique paramédicale de Buterere ont été interpellés par la police ce lundi 24 septembre. C’était suite à un sit in fait au bureau du directeur de cet établissement pour exiger la remise de leurs bulletins et d’une place pour le redoublement.
Au cours de l’interrogatoire mené par l’OPJ, le directeur les a accusés de l’avoir séquestré et d’avoir pris son portable. Les parents de ces élèves demandent leur libération. «Ils doivent bénéficier de leur droit d’aller à l’école», ont-ils plaidé.