• Un corps sans vie a été découvert non loin de la rivière Ntahangwa dans la matinée de ce lundi 16 juillet dans un buisson de la zone Nyakabiga, commune Mukaza dans la mairie de Bujumbura. C’est sur l’avenue de l’imprimerie, à quelques mètres de la rivière Ntahangwa et non loin du Campus Mutanga de l’Université du Burundi. La victime présente des blessures sur la tête. Il avait sur lui une carte nationale d’identité, une carte d’électeur et un permis de conduire. Il est originaire de la colline Gitanga, commune Gisagara en province Cankuzo. Des sentinelles d’une pépinière située à moins de 10 mètres de l’endroit où a été retrouvé ce cadavre se disent sidérés : «Il n’a pas été tué ici. Car nous n’avons entendu ni les cris ni les balles».
• 9901, le nombre de détenus dans les 11 prisons du Burundi jusqu’au 12 juillet 2018. Ceci a été annoncé ce lundi par le directeur général des affaires pénitentiaires dans une conférence de presse animée conjointement avec le comité international de la Croix-Rouge CICR. Pour Gervais Hajayandi, le milieu carcéral burundais connaît une surpopulation car normalement ces prisons devraient abriter 4194 prisonniers. Selon le coordinateur protection au CICR, lorsque la prison devient une sanction prioritaire, la surpopulation est un défi auquel un pays doit faire face. Nazim Ayadat affirme néanmoins que le gouvernement burundais est conscient de la situation. Il aurait déjà commencé à appliquer des stratégies pour juguler ce problème de surpopulation carcérale dont la mise des travaux d’intérêt public pour les peines ne dépassant pas deux ans.
• Les éleveurs de la province Rumonge au sud du pays disent ne pas être prêts pour l’élevage en stabulation. Et c’est après la décision du gouverneur de cette province leur sommant de garder leur bétail en stabulation dès le 1er Septembre de cette année. Ces éleveurs demandent au gouverneur de sursoir la mise en application de cette décision. Mais, les agriculteurs quant à eux, ils saluent cette mesure car, ils se plaignent que le bétail dégrade leurs champs. Tous ces propos ont été tenus lors d’une réunion entre le gouverneur de la province Rumonge, les éleveurs et les agriculteurs.