• Le facilitateur du dialogue inter-burundais a rencontré ce jeudi, 8 décembre, différents acteurs dans le conflit burundais.
Le Secrétaire Général du parti Cndd-Fdd a déclaré à la sortie de son entrevue avec Mkapa qu’il n’est pas possible qu’un criminel négocie comment il doit être punie. Pour Evariste Ndayishimiye, participent au dialogue des personnes honnêtes. Il s’agit d’éviter toute impunité dans le pays.
Le Secrétaire Général du parti dit avoir demandé à Mkapa d’aider au rapatriement des réfugiés burundais qui ont fui la crise de 2015.
Pour l’ombudsman burundais, toutes les parties qui peuvent apporter des solutions à la crise burundaise doivent être entendues. Les personnes poursuivies par la justice peuvent bénéficier de l’immunité. « C’est pourquoi il existe dans tous les pays des notions telles l’amnistie et la grâce présidentielle ».
« L’union Européenne apporte son plein soutien aux efforts de la médiation pour conduire le dialogue entre les autorités burundaises et l’opposition externe ». L’ambassadeur de la France au Burundi, Laurent Delahousse a indiqué que l’Union Européenne considère que la voie du compromis doit être trouvée. Et de conclure : « cet esprit de compromis, qui s’est incarné à Arusha a malheureusement été perdu en chemin. Il est absolument essentiel de le retrouver».
• Les étudiants de l’université du Burundi ,campus Mutanga se disent inquiet d’un groupe d’hommes armés en tenue policière qui demandent par force de l’argent des étudiants qui passent sur la clôture du campus vers l’avenue de l’imprimerie les soirs .Ces étudiants victimes de ces vols organisés affirment que cela date de deux semaines et que beaucoup de cas ont été enregistrés . Ils demandent que leur sécurité soient assuré et que les autorités de l’université prennent des mesures adéquates pour mettre fin à ce banditisme.
• Une loi portant prévention, protection des victimes et répression des violences basées sur le genre a été promulguée par le président de la République en septembre dernier.
« Les personnes accusées d’avoir commis les violences basées sur le genre vont désormais être jugées par cette nouvelle loi au lieu du code pénal », déclare la présidente des femmes juristes au Burundi, Maitre Sonia Ndikumasabo. Elle interpelle l’Etat de veiller à ce que cette loi soit mis en œuvre et vulgarisée.