Jeudi 28 mars 2024

Politique

Accord d’Arusha

Seize ans après la signature de l’Accord d’Arusha, les avis divergent sur la place de ce texte dans la vie politique du pays.

 

Frédéric Bamvuginyumvira : « La CNDI pour enterrer Arusha »

Frédéric Bamvuginyumvira
Frédéric Bamvuginyumvira : « Le parti Cndd-Fdd n’a jamais cru dans l’Accord d’Arusha. »

« Le parti Cndd-Fdd est en train de se cacher derrière le peuple qu’il a trompé, peuple tétanisé par la peur, pour qu’il l’aide à amender la Constitution qui est l’émanation de l’Accord d’Arusha ; et cela en passant par le dialogue exclusif auquel ne participent que les fidèles du Cndd-Fdd. Ce qui importe à Nkurunziza, c’est se donner un interminable mandat ». Affirmation de Frédéric Bamvuginyumvira dans sa déclaration à l’occasion du 16ème anniversaire de la signature de l’Accord d’Arusha.

M. Bamvuginyumvira accuse le parti présidentiel de n’avoir jamais cru dans l’Accord d’Arusha. « Le parti Cndd-Fdd ne s’est jamais soucié de la réconciliation des Burundais, de leur égalité devant la loi …. ». Pour lui, « le parti de l’Aigle » n’a jamais accepté de quitter le pouvoir même au risque de l’implosion du pays.

Il reconnaît qu’il y a des imperfections à corriger dans la Constitution, « mais pas dans l’immédiat », précise-t-il.

Comme solution, M. Bamvuginyumvira prône « la lutte » pour la sauvegarde de l’Accord d’Arusha et l’intégralité de la Constitution qui en est l’émanation. « Qu’on meurt ou qu’on vive, là où nous en sommes, c’est le seul médicament qui puisse nous guérir », martèle-t-il.

Signalons que Bamvuginyumvira est revenu sur les propos du président Yoweri Museveni, à l’époque président de l’Initiative sous régionale pour la paix et la réconciliation au Burundi. « Cet Accord des Burundais vise deux objectif. Le premier est de permettre aux Hutu qui ont été discriminés alors qu’ils sont les plus nombreux dans le pays d’accéder au pouvoir. Mais puisque les Tutsi sont minoritaires, l’Accord d’Arusha doit les protéger, que personne ne cherche à les exterminer pour le fait qu’ils sont minoritaires. »

Jérémie Minani : « Au secours de l’Accord d’Arusha. »

Jérémie Minani
Jérémie Minani

« Nous lançons un appel au peuple Burundais, à la Communauté est-africaine (CEA), à l’Union Africaine (UA), aux Nations unies et à tous les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burundi qui avaient parrainé cet Accord  de voler au secours de l’Accord d’Arusha. » Cri d’alarme lancé par Jérémie Minani pour le compte de la plateforme de l’opposition Cnared, ce lundi 29 août, au moment où cet accord a soufflé hier ses seize bougies. Tous ces acteurs doivent conjuguer leurs efforts, poursuit-il, pour empêcher le pouvoir actuel d’ouvrir la porte à un autre conflit avec une dimension ethnique susceptible de déclencher un autre génocide dans la région des Grands Lacs.

Selon lui, cette commémoration tombe au moment où l’on observe une destruction systématique de cet accord qui avait mis fin à une décennie de guerre civile. Et de conclure : « En fonçant dans son plan d’enterrer définitivement l’Accord d’Arusha, Bujumbura est devenu une menace pour la paix au Burundi et dans la sous-région. »

Tatien Sibomana: « Le CNDD-FDD veut faire voler en éclat l’Accord d’Arusha. »

Tatien Sibomana
Tatien Sibomana : « Le Parti Cndd-Fdd veut rendre caduc l’Accord d’Arusha. »

Le porte-parole de l’Uprona non reconnu par le gouvernement regrette qu’au lieu de consolider les acquis de cet accord, qui avait permis de recouvrer la paix, le parti au pouvoir veuille en finir avec Arusha.

« Les récentes conclusions de la commission nationale de dialogue inter-burundais (CNDI) témoignent de cette volonté avouée des Bagumyabanga de le rendre caduc pour ensuite changer la Constitution le moment venu. »
Selon, M. Sibomana, en plus de se constituer en parti-Etat, le Cndd-Fdd entreprend de mettre en pratique la « théorie de la table rase. »

« Regarder ce qui se passe dans l’armée avec les enlèvements de soldats tutsis de tous bords. C’est une purge qui n’a d’autres fins que de rompre avec les équilibres convenus dans l’Accord d’Arusha.»
Et de conclure que si rien n’est fait  afin d’assainir les différends ethnico-politiques, nul doute que tout le pays s’embrasera avec risque de revivre les périodes qui ont tant endeuillé le Burundi.

Jean de Dieu Mutabazi : « La Constitution prime sur l’Accord d’Arusha. »

Jean de Dieu Mutabazi
Jean de Dieu Mutabazi

Pour Jean de Dieu Mutabazi, président du Radebu, un des partis de la mouvance présidentielle, « la politique est dynamique. Les générations se renouvellent. L’Accord d’Arusha et la Constitution sont loin d’être la Bible. » Pour lui, l’opinion nationale et internationale doivent retenir que l’Accord d’Arusha reste un texte important de référence mais que la Constitution votée par voie référendaire prime sur l’Accord d’Arusha.

L’un a été signé par des politiciens alors que la Constitution a été votée par le peuple. Et d’ajouter qu’il n’y a que la classe politique du moment ainsi que les élus qui peuvent avoir une influence sur les textes qui régissent la société.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Ayuhu Jean Pierre

    « Cet Accord des Burundais vise deux objectif. Le premier est de permettre aux Hutu qui ont été discriminés alors qu’ils sont les plus nombreux dans le pays d’accéder au pouvoir. Mais puisque les Tutsi sont minoritaires, l’Accord d’Arusha doit les protéger, que personne ne cherche à les exterminer pour le fait qu’ils sont minoritaires. »

    Il faut être politicien de seconde zone pour lancer des âneries de ce genre…
    Je crois que l’histoire de mon pays n’a rien appris à ce Monsieur, ancien vice président de la Republique me semble-t-il!

    • Tuziki Eline

      @Ayuhu Jean Pierre
      vous manquez de lucidité et de réalisme ou c’est fait expres. Monsieur Frédéric Bamvuginyumvira sait de quoi il parle. Nous savons et remarquons très bien la menace qui rôde sur le quotidien, l’avenir, l’équilibre et les intérêts des tutsis de notre patrie. Et depuis 11ans que ce régime est à la tête du pays, il ya de quoi s’inquiéter pour les tutsis. En anéantissant les accords d’Arusha, nous savons les objectifs que recherche les DD et les hutus revanchards. Dans tout les cas de figure, rien de bon pour l’avenir des tutsi. Alors il faut protéger à tout prix les accord d’Arusha sinon on va dans des problèmes très graves de sécurité.

  2. kagabo

    Puis Arusha met dans la poubelle.

  3. Jereve

    Mutabazi ne croit plus aux textes, que ça soit des Accords d’Arusha et de la Constitution. Il ne croit qu’au grand chef principalement pour trois raisons: 1. Ce dernier brandit d’une main la Bible et se prend pour un envoyé de Dieu, donc pouvoir incontestable. 2. De l’autre main, il tient les cordes de la bourse pour affamer les uns et gaver les autres, Et hola pour ces derniers! il est difficile d’aboyer quand on a la bouche pleine. 3. Le grand chef a une kalachnikov en bandoulière et le poignard à la ceinture. Pan! sur la gueule de quiconque ose élever la voie. Voyez-vous, le chef a des arguments de poids. Que valent les textes dans cette situation? Pire, que valent les hommes?

  4. Ayuhu Jean Pierre

    Chers compatriotes,
    Chers amis du Burundi et de son peuple,
    J’ai lu avec intérêt les avis et considérations des uns et des autres sur les accords d’Arusha qui ont certes permis de résoudre provisoirement et momentanément un problème politico-ethnique qui minait le Burundi depuis des années…En revanche, cet accord est loin d’être une référence pour les générations à venir et je m’explique.
    1. Il a été un aboutissement de la négation de la démocratie car en effet, le peuple s’est exprimé en 1993 pour un changement. Trois mois plus tard, les forces du mal ont décapité les institutions et ont imposé par la force une remise en question des acquis démocratique. C’est ainsi que de Kajaga à Mwanza et finalement Arusha, des hommes et femmes qui avaient été désavoué par le peuple se sont imposé à travers Arusha.
    2. Arusha a été l’arnaque du siècle pour le peuple et ceci pour les raisons déjà évoquées mais ensuite parce que le peuple n’a jamais eu un mot à dire et n’a mandaté personne de ces hommes, qui à Bujumbura s’insultaient à longueur de journée mais qui, curieusement, prenaient le même avion pour se rendre à Arusha, dormaient dans les mêmes hôtels, fréquentaient les mêmes bistrots, s’arrangeaient pour faire durer les négociations et amassaient suffisamment d’argent de perdiem. Pendant ce temps, le pays étaient à feux et à sang!
    3. Arusha a crée un société artificielle en imposant des quotas: 40 % et 60% respectivement pour les Hutu et les Tutsi dans les institutions. Et les Batwa dans tout ça? Pire, sur base de quoi a-t-on choisi ces chiffres? Est-ce que les Hutu représentent 60% de la population et idem pour les Tutsi? Il aurait fallu, au moins et pour être cohérent, procéder au décompte ethnique pour savoir effectivement combien sont les tutsi, les hutu et les batwa. A partir delà l’impression est que les gens se côtoient mais je ne pense pas qu’ils ont des objectifs communs puisqu’en amont ils ne sont pas choisi…On l’a vu lors de la crise de 2015 où effectivement, des démissions, se sont observées ici et là, rendant inopérantes – théoriquement- les institutions.
    4. Finalement et pour m’arrêter là et laisser les autres s’exprimer, tout le monde a applaudi Arusha mais, …lorsque Arusha a montré ses limites avec l’interprétation de certaines clauses de la constitution, des hommes et femmes se sont mis dans la rue et le lendemain, les armes ont parlé. Pour dire que personne n’avait cru à ces accords puisque, les armes dormaient quelques parts dans l’attente des hostilités à venir…Pire, et j’invite chacun à relire les accords, il y a autant d’accords qu’il y a des réserves aux mêmes accords…
    Allez savoir si les signataires de ces accords y croyaient!
    Portez-vous bien tous

    • Theus nahaga

      @Ayuhu Jean Pierre
      Arusha n’était pas parfait et ses imperfections reflétaient les cicatrices sur le visage du peuple burundais, je veux dire nos angoisses, nos méfiances, nos haines et nos rancœurs qui nous viennent de bien loin. Le contrat social d’avant la colonisation, la défaite devant le canon allemand, la révolution des Mipanga n’imihoro au Rwanda en 1959 et vous avez le reste : 1965 et le roi Mwambutsa qui pris de panique abandonna le pays à ses démons, Micombero qui ramassa le pouvoir pour en faire ce que l’on sait, je nomme 1972 où le régime Micombero choisi la cruauté, le crime et la faute pour réagir à un groupe d’illuminés qui semaient la terreur dans le Sud et le long du lac Tanganyika. De cette faute nous avons eu Ntega-Marangara et plus tard ce fut 1993 avec cette longue guerre civile qui allait patiemment détruire des vies humaines et les maigres infrastructures du pays ainsi que saper le moral de tout un peuple. Que Arusha ne fut pas parfait cela allait de soi dans un pays longtemps meurtri. Arusha, dès le départ, avec les négociations, fut un miroir que nous tendit la communauté international, ce fut l’occasion de regarder sans faux-fuyant cette longue pathologie qui gangrenait le tissu social. Les accords furent le possible Burundais qui aurait pu devenir une catharsis pour le pays.
      Nous sommes des millions de Burundais à n’avoir tué personne, mais nous avons des êtres qui nous étaient chers qui un jour ont disparu parce qu’ils étaient soit Hutu ou soit Tutsi. Tous ces morts nous ont appauvris et surtout nous ont laissé un goût de sang dans la bouche. Par ces morts, les criminels ont réussi ce coup, de nous imposer la ligne ethnique pour nos antagonismes dans ce combat permanant qu’est le partage des ressources. Cela ne me plait pas, mais je ne peux pas l’ignorer ni le nier c’est cela notre pathologie sociale. Le long de cette ligne il y a eu des viols et des assassinats et les séquelles psychologiques qui vont avec, le peuple burundais est le peuple le plus triste du monde. Sous d’autres ciels tout Burundais de plus de vingt ans bénéficierait d’un suivi thérapeutique.
      Ainsi pour nous la question n’est plus ce que nous allons léguer aux générations qui viennent. La question est de savoir comment laisser aux générations qui viennent une mémoire qui ne serait pas de sang, leur laisser une lueur d’espoir. Humblement nous devons reconnaître que nous n’avons pas su contenir les criminels. Voilà pourquoi nous ne valons pas mieux qu’Arusha qui fut notre seule chance de voir une génération monter sans que sa mémoire se couvre de sang. Cette génération-là aurait pu dépasser. Nkurunziza et sa clique ne furent pas des libérateurs, leur guerre causa des morts innocentes. Nkurunziza et sa clique n’ont aucune légitimité ni aucun fondement moral pour vouloir dépasser Arusha. En piétinant les accords d’Arusha ces hommes nous détruit cette petite chance et remettent le pays á la case de départ, basubi´je Uburundi mw-ihumbi. Ainsi donc si vous pensez à l’avenir ayez alors l’humilité de ne pas vilipender les accords d’Arusha vous n’avez et vous ne pouvez absolument rien à proposer à la place, trop tard pour nos générations. Vous ne faites que prendre nos tares pour les imposer aux générations qui montent

      • Tijos

        @Theus, bien dit mon frère, je n’ai rien à ajouter. C’est la vérité pure et simple. Des millions des Burundais ont été et restent victimes des criminels qui dirigent ce pays depuis 60 ans. On en a marre!!!

      • Umurundi

        @Theus NAHAGA

        « Ainsi pour nous la question n’est plus ce que nous allons léguer aux générations qui viennent. La question est de savoir comment laisser aux générations qui viennent une mémoire qui ne serait pas de sang, leur laisser une lueur d’espoir. »

        La réponse à ta question est très simple mais fait peur aux politiciens. Je m’explique, pour moi il n’ y a pas d’ethnies au Burundi. Le royaume d’ URUNDI qui est devenue la république du BURUNDI actuellement était régie par un système clanique. C’est le colonisateur allemand qui a introduit l’ethnisme (Diviser pour reigner). Les politiciens ne veulent pas enseigner la vrai histoire du Burundi parce que le système Hutu-Tutsi c’est un fond de commerce pour eux « ils ne pensent qu’à leurs ventres ». Ce système est un vrai virus qui gangrène la société du Burundi. La solution pour s’en débarrasser, il faut enseigner la vrai histoire.

        2° Système ethnique
        L’arrivée du colonisateur allemand au Burundi à la fin du 19ème siècle a changé les choses.
        « En 1889, le colon allemand organisa un recensement ethnique ; Désormais, tout chef de ménage ayant moins de 10 vaches est hutu et tout chef de ménage ayant 10 vaches ou plus est tutsi. » Les twa (espèce pygmoïde) vivent retirés des autres. Ils sont tellement peu nombreux qu’on peut facilement les compter. Les Baganwa (descendants des 4 dynasties) sont quant à elles au dessus des ethnies.
        A l’issue de ce recensement sur base ethnique, la population Burundaise fut divisée en 4 ethnies : 84% de bahutu, 14% de Batutsi et 1% de Batwa. Les dirigeants n’étaient plus représentants des clans (estimés à 200) mais représentants d’ethnies(3). Plus précisément, à part le roi qui était au dessus de la « mêlée » ethnique, les autres dirigeants étaient, soit Hutu, soit Tutsi (les Twa étant considérés comme une ethnie arriérée, incapable de gouverner.
        On avait, à partir de ce moment :
        – 1 roi comme chef suprême (qui n’était ni hutu, ni tutsi, ni twa)
        – des chefs (hutu ou tutsi) des sous-chefs (hutu ou tutsi)
        – des conseillers notables à tous les échelons (hutu ou tutsi)
        Il est très important de noter que le terme « ethnie » est un terme impropre, pour le cas du Burundi, dans ce pays où les gens ont la même culture, la même religion basée sur le culte au seul dieu « Imana », dans ce pays où les gens parlent la même langue (le Kirundi) et partagent le même espace géographique.

        Les Allemands ont dû quitter le Burundi après la leur défaite à l’issue de la première guerre mondiale. Le traité de Versailles de 1919 décida de partager et distribuer aux alliés les anciennes colonies allemandes, comme je l’ai expliqué récemment dans mon écrit sur le déroulement de la première guerre mondiale en Afrique orientale.
        Malheureusement, le système ethnique a perduré après le départ des Allemands. Il fut même renforcé pendant la colonisation belge (1919-1962). Les Barundi accédèrent à l’indépendance le 1er Juillet 1962. Le Roi continua à diriger le pays avec des ministres tutsi et hutu , un parlement composé de tutsi et de hutu, et avec des administra tifs tutsi et hutu. Mais son autorité était mise à rude épreuve, avec l’appétit aiguisé pour le pouvoir des nouveaux dirigeants, et après l’assassinat (13/10/1961)de son fils ainé Louis Rwagasore, héros de l’indépendance et de celui de son frère et conseiller personnel Ignace Kamatari (1964).Le roi Mwambutsa IV, fatigué et malade, partit à Genève en Juin 1966 et fut remplacé par son très jeune (19 ans seulement) fils Charles Ndizeye, sous le nom dynastique de Ntare V. Ce dernier fut déposé par son premier ministre, le capitaine Michel Micombero, le 28 Novembre 1966 (soit quelques 4 mois après son accession au trône).

        Pour la suite va sur ces liens:

        http://www.souffle-et-chemins.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=2

        http://www.souffle-et-chemins.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=34&Itemid=2

        Komera!

  5. Micombero

    Je croyais le CNARED mort, ils suffisamwnt lance des grenanades aux marches, aux eglises………Nous n’avons plus besoin d’entendre cette fabrication Belge en quetes du Nickel Burundais.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 3 980 users online