Mardi 16 avril 2024

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“Au sommaire de l’édition de ce lundi 26 mars 2018 du journal « Amakuru y’Iwacu »

26/03/2018 Edition : Commentaires fermés sur “Au sommaire de l’édition de ce lundi 26 mars 2018 du journal « Amakuru y’Iwacu »

• Plus de 20 mille burundais, réfugiés en Tanzanie ont déjà regagné le pays depuis le mois de septembre de l’année dernière. Le HCR ainsi que la Tanzanie dénombre également environ 30 milles réfugiés qui ont déjà manifesté l’intention de rentrer. Cela a été dit dans une réunion tripartite réunissant le Burundi, la Tanzanie et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L’assistant du ministre de l’intérieur burundais indique que l’objectif de cette réunion qui va durer trois jours est de favoriser le rapatriement volontaire et massif des réfugiés. Selon Térence Ntahiraja, cette séance permettra également d’établir le chiffre exact des réfugiés burundais vivant en Tanzanie. Il appelle les autres pays de faciliter le rapatriement des réfugiés burundais

• L’organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques(Olucome) demande à la facilitation dans le dialogue inter-burundais d’organiser un 5ème round des dialogues externes. Dans une correspondance adressée au facilitateur Mkapa, l’Olucome lui demande d’organiser ce dialogue le plus tôt possible dans le but de conclure un accord additionnel aux accords d’Arusha pour sortir de la crise actuelle qui enfonce la population burundaise dans la misère.

• Des dirigeants du parti UPRONA dans la province de Cibitoke accusent des membres du parti au pouvoir CNDD-FDD de les empêcher tenir des réunions du parti. Ils l’ont déclaré ce dimanche lors de la célébration du 56 ème anniversaire de la victoire de ce parti aux élections du 18 septembre 1961. Abel Gashatsi président du Parti Uprona appelle le parti CNDD-FDD à comprendre que le Burundi est un pays démocratique, avec l’existence de la pluralité des politiques.

• Les responsables des médias au Burundi se sont convenus de travailler en synergie pour la couverture des élections du référendum constitutionnel. C’était lors d’une réunion convoquée par le ministre chargé de la communication ce lundi. Ils ont également décidé de mettre en place un comité technique composé de responsables de médias qui sera chargé d’identifier tout ce qui est nécessaire à la bonne couverture des prochaines élections. Ce comité sera mis en place d’ici mercredi prochain. Le ministre chargé de la communication Nestor Bankumukunzi affirme que son ministère va se baser sur les résultats de ce comité pour demander des financements aux partenaires.

• L’organisation de défense des droits des prisonniers NTABARIZA fait savoir que près de 3 mille prisonniers sont déjà libérés suite à la grâce présidentielle. Cette organisation déplore que certains d’entre eux à leur sortie, se retrouvent confrontés aux défis liés aux problèmes d’intégration dans leur famille et au niveau de l’administration locale. Jean Marie Nshimirimana, représentant de l’organisation Ntabariza demande que tous les détenus concernés par la décision de la grâce présidentielle soient relaxés.

• Une vingtaine de réfugiés congolais repartis en 4 familles sont arrivés ce dimanche au port de Rumonge. Ces réfugiés indiquent avoir fui les combats entre l’armée congolaise et les miliciens Mai-Mai. Ces réfugiés débarquent au moment où il s’observe un mouvement retour d’autres réfugiés congolais du Burundi vers la RDC

• L’appel à la non-violence, à la réconciliation, à la tolérance, à l’unité et à la concorde contenu dans le tout premier tube de célèbre chanteur-compositeur burundais, Kidumu, ’’Uwo yaramenje’’, à traduire, ’’celui-là a commis des abominations’’, est toujours d’actualité. C’est ce qu’il a affirmé ce week-end au campus Kiriri après un concert donné pour clôturer les festivités marquant la semaine dédiée à la Francophonie. Au moment où le Burundi traverse une zone de turbulence politique, et se prépare à vivre de grands moments, selon Kidum, ce message est toujours nécessaire. Les crises répétitives devraient servir de leçon. Il faut mettre un terme au cycle de violence.

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